Chauffer une piscine hors-sol permet d’accroître la chaleur de l’eau pour profiter plus longtemps de chaque baignade, même en début ou fin de saison, et c’est d’autant plus important si il fais souvent un peu frisquet…

Pourquoi augmenter la température de l’eau de sa piscine ?

Profiter d’une eau à 27 °C ou 28 °C rend chaque baignade bien plus agréable qu’à 22 °C (impressionné par ma pertinence ?), en particulier pour les personnes sensibles au froid. Un système de chauffage adapté permet également de prolonger la saison de baignade, en maintenant une température confortable dès le printemps et jusqu’à l’automne. Enfin, limiter le choc thermique entre l’air frais et l’eau chaude apporte un réel bienfait pour la santé, notamment pour les enfants, les seniors et les personnes les plus fragiles ! 

En pratique, je vous conseille de maintenir la piscine entre 26 °C et 30 °C selon le profil des baigneurs, mais une température trop élevée favorise toutefois la prolifération d’algues, ce qui peut nécessiter un entretien chimique plus rigoureux.

 

D’ailleurs, chauffer sa piscine la nuit peut aussi être très interessant pour vous, mais il faudra être à 100% au courant des couts que cela implique ! 

Plusieurs méthodes de chauffage sont disponibles pour élever la chaleur d’une piscine hors-sol : là où certaines sont certes plus onéreuses à l’achat, mais peuvent en revanche être beaucoup plus économiques à l’usage, tandis que d’autres offrent un investissement minimal au début mais reviennent cher sur le long terme.

La pompe à chaleur : un chauffage efficace et économique sur le long terme

Une pompe à chaleur puise les calories dans l’air ambiant pour les transférer à l’eau de la piscine ce qui vous permet d’obtenir un rendement élevé : pour 1 kWh d’électricité consommé, la pompe peut restituer jusqu’à 4 à 5 kWh de chaleur.

Avantages

• Coût d’exploitation plutôt faible : la pompe à chaleur est rentable sur plusieurs saisons.
• Montée en température rapide : on peut gagner plusieurs degrés en quelques jours.

Inconvénients

• Investissement initial important (de 700 à 3000 €).
• Installation plus technique qu’un simple réchauffeur électrique.

Le réchauffeur électrique : une solution rapide mais énergivore

Le réchauffeur électrique utilise une résistance pour chauffer l’eau qui y circule, et en plus de cela, son fonctionnement est simple et immédiat ! 

Avantages

• Idéal pour une montée en température rapide (quelques heures pour un petit bassin).
• Mise en place facile, branchement électrique basique.

Inconvénients

• Très gourmand en énergie, coûteux à l’usage.
• Peut faire grimper rapidement la facture d’électricité.

Le chauffage solaire : une alternative écologique et gratuite

Des panneaux ou tapis solaire sont installés pour capter les rayons du soleil et réchauffer l’eau de la piscine via un circuit.

Avantages

• Énergie gratuite et inépuisable : aucun coût d’exploitation.
• Écologique : pas d’émission de CO₂ pour le chauffage.

Inconvénients

• Dépend du niveau d’ensoleillement : moins efficace en cas de mauvais temps.
• La montée en chaleur est plus lente que celle d’une pompe à chaleur ou d’un réchauffeur électrique.

La bâche à bulles : un accessoire indispensable pour éviter les pertes de chaleur

Une bâche à bulles se pose sur la surface de l’eau pour conserver la chaleur accumulée pendant la journée et limiter l’évaporation nocturne.

Avantages

• Protège la piscine des débris et réduit la perte de chaleur.
• Peut augmenter la température de quelques degrés si le soleil est au rendez-vous.
• Coût minime à l’achat.

Inconvénients

• N’apporte pas de chauffage actif : elle ne fait que retenir la chaleur.
• Doit être retirée avant la baignade et remise après pour être efficace.

Chaque solution de chauffage ne conviendra pas forcément à votre piscine et il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte ! budget initial, consommation énergétique, rapidité de la montée en température, espace disponible et conditions d’installation.

• Si vous souhaitez un chauffage ponctuel et rapide, le réchauffeur électrique peut suffire, malgré son coût d’exploitation élevé.
• Par contre, pour un usage régulier et de meilleures économies à long terme, la pompe à chaleur sera plus rentable.
• De son coté, le solaire est une option gratuite à l’utilisation, idéal pour un climat ensoleillé et une montée en température moins rapide.

Enfin, la bâche à bulles est un complément quasi indispensable à tout autre dispositif : elle réduit la déperdition de chaleur et évite de gaspiller de l’énergie.

Une piscine hors-sol nécessite la même vigilance, d’autant plus que son système de filtration peut être moins puissant, mais si la filtration fonctionne correctement, vous aurez déjà moins de chances de voir l’eau tourner verte et trouble.

1. Utiliser systématiquement une bâche : Couvrir la piscine hors-sol la nuit ou lors des temps morts prévient la chute rapide de température.
2. Surveiller le pH et le traitement de l’eau : Une eau bien équilibrée retient mieux la chaleur et limite le développement d’algues.
3. Bien dimensionner la pompe ou le réchauffeur : Un appareil trop petit fonctionnera en continu sans atteindre la température désirée, tandis qu’un surdimensionné gaspillera de l’énergie.
4. Améliorer l’isolation des parois : Certains utilisent des panneaux isolants autour du bassin pour conserver la chaleur.
5. Limiter l’évaporation : De grandes surfaces d’évaporation refroidissent l’eau. Couvrir le bassin reste le moyen le plus simple d’y remédier.

Pour chauffer une piscine hors sol, la pompe à chaleur est la plus rentable, le réchauffeur électrique est rapide mais coûteux, le solaire est écologique et la bâche à bulles réduit les pertes. Associez ces solutions pour un chauffage efficace et économique.

en esperant vous avoir aidé ! bonne baignade et à bientôt !